1. Choisir des protéines animales de qualité, en essayant de limiter les viandes et poissons gras. Cuire un aliment permet de le rendre plus digeste. Une cuisson au barbecue va permettre de faire fondre les graisses. C’est souvent cette étape-là qui est remise en cause, car en tombant sur les braises, la fumée qui se dégage contient des particules potentiellement cancérigènes. Donc moins l’aliment contiendra de graisses, moins de fumée nocive il y aura et plus saine la cuisson sera.
2. Maîtriser les marinades. Bien qu’elles permettent d’augmenter l’aspect gustatif, elles sont source de graisses (rappelez-vous : c’est ce qui est source d’émission de particules cancérigènes à la cuisson). Utilisez alors plutôt le jus de citron, les épices, les herbes aromatiques afin de parfumer vos aliments.
3. Choisir de bons accompagnements. Et là, qu’on se le dise, ça pèche un peu ! Parce qu’en général pour accompagner saucisses (chipolatas, merguez), brochettes en tout genre et côtelettes d’agneau on choisit fréquemment chips, pain, frites… Dans l’équilibre alimentaire, l’idéal est d’associer glucides complexes et fibres ; alors, utilisez votre barbecue pour cuire vos légumes, accompagnez vos grillades de salade verte ou composée de légumes de saison. Optez pour un taboulé fait maison, des pommes de terre cuites au barbecue accompagnées d’une sauce fromage blanc et ciboulette… ou choisissez tout simplement un pain complet ou aux céréales de bonne qualité.
4. Rester vigilant sur la consommation d’alcool ! En effet, je vous le répète assez régulièrement, mais outre l’aspect plaisir, l’alcool représente tout de même une source de calories « vides ». Donc, ne vous laissez pas happer par le moment convivial qui règne autour du barbecue et contrôlez votre consommation.
5. Adapter les pratiques culinaires en fonction de la fréquence d’utilisation du barbecue. Si l’utilisation est répétitive, prenez soin de dégraisser au préalable les viandes et éventuellement les faire précuire, puis terminer la cuisson au barbecue de manière à limiter l’exposition de l’aliment aux particules cancérigènes. Car plus le temps de cuisson de l’aliment est long, plus le phénomène est accentué, la cuisson devenant nocive.
