Des rugbymen solidaires

Rédigé le Vendredi 7 Avril 2017 à 14:24 | Lu 5017 fois


Les rugbymen manosquins décident de venir en aide au club de rugby de Bali pour faciliter son développement et sa culture.


Un projet de solidarité et de partage autour du rugby

Une bande de dix amis et rugbymen originaires de Manosque se retrouvent chaque été depuis quatre ans pour partir dans un pays du tiers-monde. Le but étant de découvrir une culture différente de la nôtre et d’y développer le sport. Le groupe manosquin tente de faire vivre le rugby à travers le monde en allant à la rencontre des équipes, avec lesquelles ils partagent cette passion. Ils proposent également, et surtout, de l’aide afin de permettre le développement de cette discipline dans ces pays qui n’ont parfois pas les moyens de le faire.

Après la Thaïlande, les dix amis ont choisi de découvrir Bali et de prendre contact avec le club de l’île. Intéressée par la venue de nos rugbymen manosquins, l’équipe résidente a proposé d’organiser une rencontre amicale officielle, le 19 août prochain. Le défi les a motivés et ils se préparent déjà à rencontrer ces résidents indonésiens.

En découvrant virtuellement cette île, grâce aux réseaux sociaux, ils ont vite remarqué que « le rugby n’en est qu’à ses prémices dans cette région du monde. Or, ce sport est une grande famille, et ici, nous avons les moyens pour le pratiquer dans des conditions optimales. Alors, pourquoi ne pas essayer de les aider ? » nous confie Jérémy Taute, membre de ce collectif.

Qui sont ces jeunes Manosquins ?

Ces passionnés solidaires répondent aux noms de Mathieu Selmi-Étienne, Jonas Robino, Thomas Ferrer, Élie Richaud, Thomas Hermet, Johan Broc, Thomas Krystofino, Mathias Mimouna, Benoît Herissé et Jérémy Taute. Tous se sont connus et se sont fait connaître grâce à l’EPM Rugby de Manosque dans lequel ils ont découvert ce sport.


 

 


Jonathan Best, le parrain du projet.

Les actions menées

En Thaïlande, le rugby est quasi inexistant, néanmoins les Manosquins ont pu partager ce sport avec les enfants du village dans la région qu’ils ont été amenés à visiter. C’est là qu’est survenue la motivation de continuer leur action en élargissant leurs découvertes. Ils prévoient donc de mener à bien leur projet à Bali.

Jérémy et ses coéquipiers recherchent activement des entreprises et des particuliers spécialisés dans le sport ou non pour obtenir des apports financiers ou matériels afin d’aider au développement du rugby à Bali. Le but est d’apporter à ce club en devenir des équipements pour les entraînements, des tenues pour les matchs, mais aussi d’améliorer leurs structures d’accueil et d’entraînement.

Comment apporter votre aide ?

Une cagnotte est mise à disposition via le site « Le Pot commun ». L’argent collecté est directement envoyé au Bali Rugby Club afin de leur permettre d’investir dans de meilleurs équipements. Il est possible d’apporter son soutien en faisant un don sur le site www.lepotcommun.fr/pot/44swh8ar , que vous soyez rugbymen, sportifs ou simples donateurs généreux soucieux de rendre le sport accessible à tous.

« Les locaux sont très ouverts et enchantés de rencontrer des étrangers venant d’un peu partout dans le monde. Ce sera notre manière à nous de leur rendre leur hospitalité », déclare Jérémy.

Le projet de solidarité ne rentre pas dans une durée prédéfinie, Jérémy et ses partenaires feront le maximum pour médiatiser cette action et attirer les entreprises et particuliers jusqu’au mois d’août. Ils comptent grandement sur un soutien régulier pour espérer pouvoir renouveler ce type d’expérience à Bali et ailleurs…

Joignez-vous à cette action en contactant ces dix passionnés de rugby, de voyage et de culture à l’adresse rugbymensolidaires@gmail.com .

Jonathan Best [Parrain]

Joueur professionnel – troisième ligne aile – Béziers

Qu’est-ce qui vous a motivé pour devenir parrain de ce projet ?

« L’envie de faire éclore le rugby dans des endroits où l’on n’imaginait pas que ça soit possible. Le rugby doit devenir le plus universel possible. Ce genre d’action montre que nos jeunes ont des valeurs, ils sont conscients de la chance qu’ils ont eue de pouvoir pratiquer leur sport dans des conditions idéales. Ils souhaitent à présent transmettre cela à des populations ayant peu de moyens, mais avec la même passion. »


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Sophie GUIOU