L’ONG (organisation non gouvernementale) manosquine ADIS œuvre depuis vingt-deux ans en Afrique au développement sanitaire, économique et éducatif du Burkina Faso (seizième pays le plus pauvre du monde – 15 millions d’habitants) dont 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (1,70 euro par jour).
« Une année 2018 riche en actions et qui nous a permis, entre autres, d’électrifier cinq salles de classe supplémentaires dans la ville de Gourcy, à deux heures au nord-ouest de la capitale, Ouagadougou. Ce qui porte à vingt écoles électrifiées, ainsi qu’une maternité à Zempassogo, à une heure à l’est de Ouagadougou, mais aussi de construire une salle de classe de dixième au lycée provincial du Zondoma à Gourcy, grâce notamment à la recette du spectacle et aux parrains qui soutiennent l’association. Rappelons que cette électrification s’est faite au moyen de panneaux solaires offerts par la société d’Aubagne, Domos, que nous remercions vivement. Chaque électrification necoûte réellement que 600 euros (batterie, câbles, onduleur, ampoules…), en sachant que le panneau d’une valeur de 150 euros nous est offert, permet d’offrir chaque soir de la lumière à des centaines d’écoliers (la nuit, sous ces tropiques, tombe vers 18 heures) pour leur permettre, sous l’autorité d’un professeur, de réviser leurs cours et de faire leurs devoirs. Concrètement, les résultats s’en font sentir à la fin de l’année scolaire, et depuis que nous électrifions des classes, 100 % des élèves réussissent leurs examens à la fin de l’année contre 50 à 60 % avant l’électrification. »
Ajoutons que ces classes sont aussi utilisées pendant les vacances scolaires et les week-ends pour les cours d’alphabétisation des adultes, des rencontres associatives, et leur permettent aussi de charger la batterie de leurs téléphones portables. C’est ainsi une vie qui s’organise autour des écolesélectrifiées pour le mieux-être de tous, de leur famille, de leur village et de leur pays.
En 2018, l’association a pu également réparer un forage d’eau, fournir des pousse-pousse à eau, poursuivre les programmes d’accompagnement de collectifs féminins dans la création d’activités génératrices de revenus, de groupements de maraîchers dans la production de pommes de terre et dans l’irrigation, de financement de la scolarité de cent quarante enfants démunis de tout…
« Notre programme pour 2019 se poursuivra toujours dans ce sens et avec la même détermination au regard des moyens financiers dont nous disposons, avec l’électrification de cinq salles de classe et la construction d’une salle de classe. »
Un spectacle comme collecte de fonds
Comme chaque année, l’association ADIS occupe le théâtre Jean-Le-Bleu pour une soirée caritative, de danse et de chant, afin de collecter des fonds pour ses actions, et ce, grâce aux entrées. Cette année, retrouvez les écoles L’Atelier de la danse, centre chorégraphique, Studio C, Déclic Danse, Le Paradisio, Dance F’Laure, Instant Danse, Piou Piou Crew, Moov’ Dance (danse orientale), Atelier Annandissi, Ragga Moove, Julia Angata Donké, ainsi que le duo Sacha et Sarah, et au chant Gabrielle, Stéphanie et Serge. Le rendez-vous est donné le samedi 1er décembre à 20 h 30 au théâtre Jean-Le-Bleu. L’entrée est au tarif unique de 10 euros.
La billetterie se fait auprès des écoles de danse participantes, à l’office de tourisme de Manosque ou au théâtre le jour même en fonction des places restantes.