L’eau potable
Pour desservir les deux cents communes des Alpes-de-Haute-Provence en eau potable, environ cinq cents points d’approvisionnement sont nécessaires (puits et forages dans les plaines, sources en montagne). Ils sont protégés des pollutions par des périmètres de protection. Ce sont les communes qui gèrent le traitement (décantation, désinfection, filtration, etc.) et l’acheminement de l’eau potable pour leurs habitants, avec le soutien du conseil départemental. L’eau distribuée fait l’objet de nombreuses analyses selon une procédure très stricte qui garantit la santé des consommateurs.
Le département apporte une aide financière aux communes pour :
– la recherche, le captage et la protection de la ressource en eau ;
– la mise en place de filières de traitement de l’eau ;
– la construction et la rénovation des réseaux et des équipements de distribution.
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En parallèle, les services d’assistance technique du département apportent leur expertise aux collectivités pour optimiser la gestion de leurs ouvrages et améliorer les performances de leurs systèmes d’alimentation en eau potable.
Quelques chiffres…
175 litres d’eau potable consommée chaque jour en moyenne par un habitant des Alpes-de-Haute-Provence.
Les eaux usées
Après utilisation, l’eau potable devient une eau usée qui peut contenir des polluants et bactéries (détergents, nitrates, phosphates, germes) néfastes pour notre santé et notre environnement. Conçu comme une chaîne de collecte et de traitement des eaux usées avant leur rejet dans le milieu naturel, l’assainissement est soit collectif (réseaux et stations d’épuration), soit individuel ou autonome (fosses septiques). Les communes ont la charge de la gestion des eaux usées ; le conseil départemental et l’agence de l’eau les aident à améliorer leurs réseaux et leurs stations d’épuration.
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En parallèle, les services d’assistance technique du département apportent leur expertise aux collectivités pour optimiser la gestion de leurs ouvrages et améliorer les performances de leurs systèmes d’assainissement.
Quelques chiffres…
230 stations d’épuration en activité dans les Alpes-de-Haute-Provence pour traiter les eaux usées de 310 000 habitants
Les cours d’eau
Le département assure une surveillance de la qualité des eaux de rivières par des analyses régulières, complémentaires des réseaux de contrôles pilotés par l’agence de l’eau, l’Office national de l’eau (Onema) et la Dreal. L’ensemble des contrôles montre un bon état d’ensemble des cours d’eau des Alpes-de-Haute-Provence.
Le conseil départemental prend également part aux contrats de rivière, programmes d’actions signés entre plusieurs partenaires (État, collectivités, agence de l’eau) pour améliorer la qualité des eaux et lutter contre les inondations à l’échelle d’un bassin-versant.
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Le département a conduit, sur la période 1995-2014, une politique volontariste d’entretien et de restauration des cours d’eau, progressivement étendue à mille kilomètres de rivières. Cette mission est désormais portée par des syndicats de rivières qui regroupent communes et intercommunalités, dans le cadre de la nouvelle compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).
Quelques chiffres…
Quatre contrats de rivière dans les Alpes-de-Haute-Provence : Val de Durance, Verdon, Calavon, Bléone.