Le professeur, Hugo Vandecasteele, double champion du monde de kobudō, a vécu pendant sept ans au Japon et transmet fidèlement des arts traditionnels japonais dont la cérémonie du thé, appelée chanoyu, le karaté traditionnel et le kobudō d’Okinawa ainsi que l’art du sabre japonais.
En juin 2016, l’association a construit un pavillon pour l’enseignement de la cérémonie du thé. Les leçons se déroulent deux fois par mois et durent en moyenne deux heures et demie. Les invités peuvent s’habiller en kimono puis vont découvrir l’architecture du jardin et du pavillon. Chaque leçon sera différente et adaptée à la saison.
Le maître de cérémonie propose un gâteau délicat, wagashi,pour accompagner un thé spécifique, le maccha. À travers un cérémonial très précis, il manipule les différents ustensiles issus d’artisanats traditionnels du Japon ou d’artisans locaux. On se retrouve pris dans une ambiance envoûtante à caractère zen. Le monde extérieur, les pensées superflues disparaissent au son de l’eau et au spectacle qu’offre la gestuelle du cérémonial.
Parole du plus ancien élève : « Lorsque je prépare le thé sous l’œil avisé du sensei, mon esprit se vide et se remplit de sérénité. »
Récemment, pour la fin de l’hiver, une cérémonie de thé bien spéciale a eu lieu puisqu’elle se déroulait de nuit, à la lueur des bougies. Un fin repas japonais était proposé au menu.
Le chanoyuau Japon ne reste accessible qu’à une communauté restreinte. ÀManosque, c’est ouvert à tous.
Katori Shinto ryu
L’art du samouraï pratiqué chaque semaine s’appelle Katori Shintō-ryū, une école classée patrimoine culturel immatériel, la plus ancienne école martiale du Japon, avec six cents ans d’histoire. Le katana, sabre japonais, est étudié avec engagement. Les apprentis vont manier progressivement le sabre, le bâton long, la hallebarde, les doubles sabres, la lance et les shuriken. Ainsi le vrai bushido, la voie du guerrier, s’apprendra à travers la persévérance dans les entraînements et le dépassement personnel.
Les derniers arts et non les moindres sont le karaté et le kobudōtraditionnel d’Okinawa.
Ce karaté a conservé l’esprit et l’efficacité d’origine, car il n’est pas à visée de compétition.
La discipline développe de nombreux points allant du combat libre aux katas, en passant par les techniques de renforcement du corps, l’autodéfense et le contrôle de soi.
La venue d’un grand maître à Manosque
Ce mois d’avril, le grand maître MURAYAMA Seitetsu, un des plus hauts gradés japonais (9e dan karaté, 8e dan kobudō, 8e dan butokuden), viendra pour la troisième année consécutive à Manosque pour y diriger un stage international de karaté et kobudōle 8 avril 2018. Des passionnés venant de Bourgogne, Toulouse, Marseille, Arles, Paris sont attendus.
Les experts présentent le kobudōet le karaté comme la jambe droite et la jambe gauche de l’individu : les deux sont nécessaires à l’équilibre et sont complémentaires.
Le kobudōest l’art ancien des armes. ÀOkinawa, les sabres étaient interdits par les autorités et les insulaires durent inventer des techniques de combat avec les outils ordinaires : bâton, nunchaku, tonfa, rame, trident…
Le maître MURAYAMA supervisera les cours ordinaires de Kenshinkan du 30 mars au 11 avril.
Les enfants sont très impatients de rencontrer celui qui, pour eux, « a inventé le karaté ».
Pour les plus grands, c’est l’honneur de présenter un grade devant un maître internationalement reconnu et d’avoir la chance d’apprendre à ses côtés.
L’association Kenshinkan, grâce à ses activités variées tant culturelles que sportives, a dépassé les cinquante adhérents pour son cinquième anniversaire.
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