L’explosion des vélos en libre-service dans les grandes villes permet à des utilisateurs différents de pratiquer à une cadence de cinquante à soixante tours par minute. Un rythme de croisière qui n’est pas forcément suffisant pour faire du bien à votre corps. Il faut apprendre à mouliner de quatre-vingts à quatre-vingt-dix tours par minute. Dans les premiers coups de pédales, cela procure une sensation d’inconfort, mais les muscles ne parviennent pas à alterner si rapidement contraction et décontraction, ils se raccourcissent alors que ceux réalisant le mouvement inverse ne sont pas suffisamment relâchés.
Moulinez pour vos articulations
Si le cartilage, la substance lisse qui recouvre les os dans les articulations, s’use, il ne se répare pas, ou très peu. Une dégradation qui mène à l’arthrose, il faut donc protéger ce tissu précieux. Le cartilage a pour particularité de ne pas être traversé par des vaisseaux sanguins, il absorbe ses éléments nutritifs en les pompant dans l’os sous-jacent. Pour cela, il a besoin de variations de pression, plus ces dernières s’enchaînent rapidement, mieux le processus fonctionne. Ainsi, « tourner les jambes vite » se montre très efficace pour alimenter le cartilage surtout aux hanches et aux genoux. De plus, pédaler fait fonctionner ces articulations sans la contrainte du poids du corps. Un excellent moyen d’entretenir la mobilité articulaire mise à mal par l’arthrose. Quand vous moulinez, les pièces articulaires glissent rapidement les unes sur les autres. Le liquide articulaire lubrifiant (synovie) fuse à toute vitesse. La pression diminue alors et le cartilage se polit. Les petites irrégularités disparaissent et la surface devient plus lisse.
Pour les problèmes de rotule :quand le quadriceps se contracte, il plaque la rotule au fémur. Si le mouvement est lent et puissant, elle s’écrase et vient raboter, elle s’use ! Si vous moulinez tout en roulant à la même vitesse, à chaque tour de pédale, vous contractez moins puissamment votre quadriceps, les pressions diminuent, le polissage est parfait !
Si le cartilage, la substance lisse qui recouvre les os dans les articulations, s’use, il ne se répare pas, ou très peu. Une dégradation qui mène à l’arthrose, il faut donc protéger ce tissu précieux. Le cartilage a pour particularité de ne pas être traversé par des vaisseaux sanguins, il absorbe ses éléments nutritifs en les pompant dans l’os sous-jacent. Pour cela, il a besoin de variations de pression, plus ces dernières s’enchaînent rapidement, mieux le processus fonctionne. Ainsi, « tourner les jambes vite » se montre très efficace pour alimenter le cartilage surtout aux hanches et aux genoux. De plus, pédaler fait fonctionner ces articulations sans la contrainte du poids du corps. Un excellent moyen d’entretenir la mobilité articulaire mise à mal par l’arthrose. Quand vous moulinez, les pièces articulaires glissent rapidement les unes sur les autres. Le liquide articulaire lubrifiant (synovie) fuse à toute vitesse. La pression diminue alors et le cartilage se polit. Les petites irrégularités disparaissent et la surface devient plus lisse.
Pour les problèmes de rotule :quand le quadriceps se contracte, il plaque la rotule au fémur. Si le mouvement est lent et puissant, elle s’écrase et vient raboter, elle s’use ! Si vous moulinez tout en roulant à la même vitesse, à chaque tour de pédale, vous contractez moins puissamment votre quadriceps, les pressions diminuent, le polissage est parfait !
Bon pour le cœur et les vaisseaux
Mouliner réduit également les risques d’hypertension artérielle et participe à son traitement. L’hypertension, c’est l’excès de pression dans les artères. Des millions de Français en sont victimes et nous sommes tous concernés par sa prévention. Responsable de l’érosion de la paroi des vaisseaux et de la constitution des cicatrices grasses et épaisses. Ces dernières obstruent peu à peu les artères notamment celles qui entourent le cœur : les coronaires. Ainsi, l’hypertension augmente le risque de mauvaise oxygénation des tissus et de crise cardiaque. Les brusques poussées d’hypertension artérielle peuvent même provoquer la rupture des petits vaisseaux dans le cerveau. C’est le bien connu accident vasculaire cérébral (AVC). Si vous envoyez lentement de gros braquets, vos muscles se contractent puissamment et longuement, les vaisseaux qui les traversent sont écrasés. Le cœur doit alors se contracter fortement pour espérer y faire passer un peu de sang. La pression sanguine augmente dans les grosses artères notamment celles menant au cerveau. Votre tension artérielle, déjà élevée à l’effort, peut devenir excessive.
Quand vous moulinez, vos muscles se contractent moins vigoureusement, les vaisseaux qui les parcourent sont moins aplatis, le sang passe plus facilement. Mieux encore, l’alternance rapide de contractions et de relâchements réalise un effet de pompe qui aspire le sang. Tous ces phénomènes s’associent pour soulager le cœur. Il se contracte moins fort et la pression dans les grosses artères est plus modérée.
Mouliner réduit également les risques d’hypertension artérielle et participe à son traitement. L’hypertension, c’est l’excès de pression dans les artères. Des millions de Français en sont victimes et nous sommes tous concernés par sa prévention. Responsable de l’érosion de la paroi des vaisseaux et de la constitution des cicatrices grasses et épaisses. Ces dernières obstruent peu à peu les artères notamment celles qui entourent le cœur : les coronaires. Ainsi, l’hypertension augmente le risque de mauvaise oxygénation des tissus et de crise cardiaque. Les brusques poussées d’hypertension artérielle peuvent même provoquer la rupture des petits vaisseaux dans le cerveau. C’est le bien connu accident vasculaire cérébral (AVC). Si vous envoyez lentement de gros braquets, vos muscles se contractent puissamment et longuement, les vaisseaux qui les traversent sont écrasés. Le cœur doit alors se contracter fortement pour espérer y faire passer un peu de sang. La pression sanguine augmente dans les grosses artères notamment celles menant au cerveau. Votre tension artérielle, déjà élevée à l’effort, peut devenir excessive.
Quand vous moulinez, vos muscles se contractent moins vigoureusement, les vaisseaux qui les parcourent sont moins aplatis, le sang passe plus facilement. Mieux encore, l’alternance rapide de contractions et de relâchements réalise un effet de pompe qui aspire le sang. Tous ces phénomènes s’associent pour soulager le cœur. Il se contracte moins fort et la pression dans les grosses artères est plus modérée.
L’exception
La règle, qui dit que mouliner protège les articulations, est à nuancer. Une étude a été réalisée en observant des IRM du genou. Statistiquement, il a été montré que l’épaisseur du cartilage était corrélée au volume musculaire. Cette constatation suggère que plus le muscle est fort, plus il guide harmonieusement l’articulation, plus il protège le cartilage. Ainsi, prendre de la puissance musculaire en emmenant un grand braquet pourrait se révéler bénéfique. Réaliser quelques séries de musculation spécifiques est bon aussi.
Lors de vos prochaines sorties, profitez du plat pour mouliner, mais n’ayez pas peur d’appuyer pour passer les bosses !
La règle, qui dit que mouliner protège les articulations, est à nuancer. Une étude a été réalisée en observant des IRM du genou. Statistiquement, il a été montré que l’épaisseur du cartilage était corrélée au volume musculaire. Cette constatation suggère que plus le muscle est fort, plus il guide harmonieusement l’articulation, plus il protège le cartilage. Ainsi, prendre de la puissance musculaire en emmenant un grand braquet pourrait se révéler bénéfique. Réaliser quelques séries de musculation spécifiques est bon aussi.
Lors de vos prochaines sorties, profitez du plat pour mouliner, mais n’ayez pas peur d’appuyer pour passer les bosses !