Un peu d’histoire pour en connaitre les origines, même s’il est difficile d’en retracer la naissance exacte, certains éléments sont parvenus jusqu’à nos jours. On peut situer les premiers tatouages au niveau de la préhistoire. En effet, en 1991 a été découvert dans les Alpes Italiennes le corps momifié « d’Otzi » un chasseur néolithique piégé dans le glacier de SIMILAUN, datant de 5300 av. J.-C. Il a été relevé sur lui, la présence de petits signes très stylisés et schématiques. Il s’agit du plus vieil exemple de tatouage.
Il a également été établi que ces tatouages avaient été pratiqués dans un but médical et avaient une fonction thérapeutique, car situés au niveau des articulations et pouvant donc avoir un effet sur l’arthrose.
Avant cette découverte, le premier tatouage se situait en Egypte avec une momie de 2200 av. J.-C., dont le corps était entièrement tatoué de motifs décoratifs, mais ayant un but plutôt sacré et religieux.
La découverte en Asie centrale d’une momie datant de 500 av. J.-C. offrait, elle, des représentations de créatures imaginaires.
Il est donc réellement difficile de situer précisément le début de cette pratique, ceci aussi bien d’un point de vue historique que géographique.
Quand au piercing celle ci remonte au moins jusqu'à l'époque Néolithique (environ 10 000 ans en arrière). Les hommes et les femmes de la tribu Mursi (en Afrique) avaient pour coutume de s'insérer des disques d'argile aux lobes des oreilles et à la lèvre inférieure (femmes uniquement). Les jeunes filles avaient la lèvre percée dès l'âge de 10 ans, leurs incisives étaient extraites avant la perforation et une cheville de bois était placée en guise de premier ornement. Chaque année, le trou labial était agrandi par des disques d'argile, jusqu'au plateau final qui était décoré par des gravures et dont la taille correspondait au prix de la femme pour le mariage
En Inde et au Pakistan, le piercing au nez se pratique depuis des siècles, et en Inde, il est couramment porté par les femmes depuis le XVIème siècle. En Egypte antique, des boucles d'oreilles en or étaient portées par les hommes de haut niveau social. Les perforations du nez et des oreilles étaient réservées aux pharaons et autres membres de la famille royale.
Le piercing à la langue, quant à lui, est originaire d'Amérique. Plus précisément, des civilisations aztèques et mayas et était lui aussi réservé à l'élite. Ce piercing était censé conférer à son porteur la possibilité d'entrer en contact avec les Dieux. Il était accompagné de piercings aux oreilles, au nez et à la lèvre inférieure. Ces décorations sont encore répandues parmi les peuples autochtones (indigènes) de ces régions.
Voici un peu d’histoire, nous essayerons de nous retrouver tous les mois et si vous désirez nous poser des questions liées à ces pratiques, n’hésitez pas à nous écrire. Nous tenterons à chaque fois d y répondre du mieux possible…
Plus de peur que de mal pour les professionnels du dessin permanent. Il y a tout juste un an, le Syndicat national des dermatologues vénérologues (SNDV) dénonçait la dangerosité des encres de tatouage. Alertée, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) souhaitait également lancer un arrêté pour supprimer 59 des 153 colorants utilisés dans ces couleurs. Selon le SNDV, « ces encres sont dangereuses pour la peau », car elles contiennent des « métaux toxiques ».
Malgré ces déclarations, les tatoueurs ont eu un beau cadeau de Noël et commencent bien l’année 2014. En effet, le ministère de la Santé a envoyé une lettre le 23 décembre, à l’association Tatouage et Partage, en affirmant que les teintes menacées resteront finalement en vente libre .Le problème aurait été de voir des tatoueurs clandestins se servir d’encres illégales alors que les boutiques se seraient retrouvées interdites d’utilisation de certaines couleurs.
Mais après tout, n’était il pas important de s’y pencher pour pouvoir évaluer les risques liés à ces encres ? Immortal karess, suite à ces polémiques, a pu, au cours de différents séminaires, échanger via les autres professionnels pour pouvoir évoluer dans le bon sens. Les deux associations que sont le SNAT et Tatouage et partage ont pu défendre la cause de la corporation et c’est ainsi que les encres couleurs pourront continuer à vivre sur nos peaux.