Loris est né le 12 février 2003 à Gap, dès le plus jeune âge il suit son père, ancien pilote Promosport, sur les circuits. À seulement trois ans et demi il se voit offrir sa première moto alors qu’il venait à peine d’enlever les petites roues de son vélo.
du 50 au 180 centimètres cubes
Avec ses débuts en Piwi 50 centimètres cubes sur stade et en loisirs, avant de passer au Piwi 80 centimètres cubes pour apprendre à changer les vitesses, Loris passe très vite au 100 centimètres cubes NSF Honda qu’il maîtrisera rapidement sur les circuits de karting, et il participera même au championnat de France Power 25 en 2013 et 2014. Il court aujourd’hui sur une 180 centimètres cubes Rieju RS3.
L’Espagne, vivier de pilotes
Loris a été obligé de s’extrader en Espagne pour progresser et vivre sa passion. Tout d’abord parce que le niveau est plus élevé qu’en France (plus de vitesse, plus de concurrents). Dans ce pays, tout est fait pour les enfants et l’apprentissage dès le plus jeune âge de la moto, avec des circuits tous les deux cents kilomètres et des écoles de pilotage. Mais surtout, en France il n’est pas possible de rouler sur les circuits en raison du trop jeune âge de Loris.
Une année de transition
La saison 2016 a été une année de transition pour Loris puisqu’il a dû changer de moto, et s’y habituer, pour lui permettre de s’entraîner sur de grands circuits (Valence, Barcelone, etc.), et, pourquoi pas, suivre les traces de son idole, Marc Marquez.
L’école, essence de la moto
Les choses sont claires entre Loris et ses parents : sans résultats scolaires, pas de moto ! Cette année, Loris a la chance d’avoir un emploi du temps qui lui permet de partir le vendredi midi, direction l’Espagne, pour participer aux entraînements et aux courses.
Palmarès
Loris a terminé deux fois vice-champion de France en Power 25 en 2013 et 2014. En 2016, année d’apprentissage, il finit septième sur dix-neuf sur la Coppa Rieju.
Ses objectifs
Loris ne compte pas en rester là, plus tard il aimerait intégrer une écurie et faire le CEV (championnat espagnol de vitesse), voire en mondial, c’est tout le mal que nous lui souhaitons. Néanmoins, tout dépendra des soutiens obtenus, car la moto est un sport qui revient très cher (déplacements, matériels…), la Team Fayet Racing recherche d’ailleurs des partenaires ou des sponsors qui pourraient contribuer, à leur manière, à la progression du jeune pilote. En 2017, Loris s’engagera sur la Coppa Rieju en visant la victoire, et, ensuite, direction le mondial Supersport.
Plus d’infos
Suivez l’actualité et les résultats du jeune pilote Loris Fayet sur Facebook : Team Fayet Racing.
