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Ostéoporose, le sport peut vous aider

Rédigé le Vendredi 9 Mai 2014 à 16:46 | Lu 120 fois


L’ostéoporose est un véritable fléau, une femme sur trois sera victime d’une fracture du col du fémur et un homme sur six. Dans 25 % des cas, les complications provoquent le décès. Dans 25 %, elles conduiront à la perte d’autonomie. Des sports luttent contre l’ostéoporose et favorisent l’équilibre.


L’ostéoporose qu’est-ce que c’est ?

 

C’est la réduction de la densité osseuse. C’est aussi l’altération de l’architecture microscopique des os. Autant de points qui favorisent la survenue de fractures à l’occasion de traumatismes mineurs. À partir de vingt-cinq ans, nous perdons 1 % d’os chaque année. Dès la ménopause, vers cinquante et un ans en moyenne, le processus s’accélère et la densité osseuse diminue de 3 % tous les ans. Parmi les femmes de plus de soixante ans en France, 50 % sont victimes d’ostéoporose. Les fractures les plus classiques se situent au niveau du poignet, des vertèbres et surtout du col fémoral.

 

Pour des os solides

 

L’activité physique a démontré son efficacité pour lutter contre l’ostéoporose et ses complications. En réaction aux lésions microscopiques provoquées par les impacts de la marche, de la course ou des sauts, l’os se reconstruit plus solide. Il gagne alors en densité, les travées microscopiques sont plus nombreuses et plus riches en calcium. La marche est indispensable au quotidien, mais le jogging est bien plus efficace. L’âge avançant, lors de vos balades à pied, tentez d’intégrer quelques minutes de trottinement.

 

L’activité en nature

 

80 % de votre vitamine D est synthétisée dans la peau sous l’effet des rayons solaires. Elle est indispensable à l’absorption du calcium et à son entrée dans la structure osseuse. Ainsi le sport en plein air contribue aussi à la bonne solidité de l’os.

 

Des muscles pour protéger l’os

 

Les études montrent que les individus manquant de muscles ont les os plus fragiles. Les processus de densification osseuse sont également stimulés par les tractions sur les os. C’est pourquoi la gymnastique et la musculation améliorent aussi la consistance des os. Les muscles servent d’amortisseurs en cas de chute. Si vous tombez, ils se contractent et constituent une gaine rigide qui diffuse l’impact autour du cylindre osseux.


L’équilibre avant tout

 

L’exercice physique améliore également l’équilibre et réduit le risque de chute. C’est probablement de cette manière qu’il se montre le plus puissant pour agir sur les méfaits de l’ostéoporose. Le tai-chi constitue l’une des disciplines emblématiques de ce concept. Cette activité de coordination a réellement démontré son intérêt. De façon logique, on peut penser que toute forme de gymnastique d’entretien sollicitant l’équilibre se révèle bénéfique. Le tennis et la randonnée en montagne associent judicieusement impacts et coordination.

 

Des sports inutiles dans ce cas

 

La natation, l’aquagym et même le vélo ne sont responsables d’aucun impact sur l’os. Ils n’améliorent en rien sa solidité ! Les nageurs de haut niveau et les cyclistes professionnels présentent fréquemment une densité osseuse inférieure au sédentaire du même âge ! Entraîner son équilibre dans l’eau, aidé par les pressions latérales, est peu utile une fois les pieds au sec. On dit que le « transfert de coordination » est mauvais. À l’inverse, le travail d’équilibre efficace peut engendrer des chutes.

 

Pour vous réconcilier en douceur avec votre schéma moteur, préférez le tai-chi à la course en descente sur terrain irrégulier !


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Sophie GUIOU

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