Samir Diri l’enfant de la balle

Rédigé le Vendredi 6 Mars 2015 à 19:09 | Lu 474 fois


Nous l’avions connu lors de ses premières touches de balles prometteuses à l’EP Manosque, mais Samir a refait parlé de lui récemment avec ce fameux match de coupe de France contre l’équipe professionnelle de l’Olympique de Marseille que Grenoble a remporté.


M’i : Samir c’est un plaisir de te retrouver. La question que tout le monde a dû te poser : comment as-tu vécu cette fameuse rencontre ?

SD : Quand on a connu les résultats du tirage au sort, mon premier souhait a été de vivre cette rencontre contre mon club de cœur avec ma famille et mes amis présents dans les tribunes. J’ai énormément pensé à cette rencontre, même si on avait avant tout le championnat en tête. La fatigue et une douleur aux adducteurs ne m’ont permis que de jouer une heure, mais c’était un pur moment et un de mes plus beaux souvenirs.

 

M’i : Tu n’as malheureusement pas pu jouer le tour suivant face à Boulogne-sur-Mer ?

SD : Non, je sentais une douleur au niveau du pubis et des adducteurs, je n’ai pas pu jouer. C’est dommage d’avoir été éliminé, mais l’objectif premier de la saison reste la montée en national.


M’i : Comment va ta blessure ? Tu reprends les entraînements ?

SD : Oui, ça va mieux. J’ai repris les entraînements et j’espère très vite faire mon retour dans le groupe. On a deux matchs de retard, il va falloir les jouer à fond pour la montée.

 

M’i : L’objectif c’est donc la montée en national ?

SD : Cela fait deux années que le club essaye de monter, donc oui, l’objectif c’est la montée, c’est aussi pour cela que j’ai signé dans ce club, c’est un projet à long terme, je suis donc à Grenoble pour deux ans, si ce n’est trois, on verra bien !

 

M’i : On t’a un peu perdu de vue après ton départ de Manosque. Que s’est-il passé depuis ?

SD : Après Manosque je suis passé par Fréjus–Saint-Raphaël où je suis resté trois ans en faisant partie d’un groupe national ; tout s’est bien passé. Après Fréjus, j’ai signé à Cannes où j’ai eu la chance de jouer contre Grenoble avec de belles prestations.

 

M’i : Comment s’est déroulé le départ de Manosque ?

SD : Je ne me voyais pas d’avenir avec le club de Manosque, j’avais des objectifs et j’ai été contacté par Fréjus pour faire un essai et ça s’est super bien passé. Je voulais aller au plus haut pour marquer ! J’ai eu la chance d’être approché par Fréjus.

 

M’i : Pas trop compliqué au début, loin de la famille ?

SD : J’avais la motivation, j’ai pris sur moi et je suis parti pour saisir cette chance.

 

M’i : Comment se déroule la journée à Grenoble ?

SD : Je suis en contrat fédéral, c’est donc entraînement le matin, l’après-midi, les soins et grosse sieste [rires]. On vit football ! Je vis ma passion !

 

M’i : Comment envisages-tu l’avenir footballistique ?

SD : Pour l’instant je ne pense qu’à Grenoble, je me concentre à trois cents pour cent sur le projet du club pour monter cette année et vivre le national l’an prochain et pourquoi pas la ligue 2. La rencontre contre l’OM m’a encore plus motivé.

 

M’i : Des souvenirs de Manosque ?

SD : Oui des souvenirs j’en ai des tas, lorsque je reviens, ça me rappelle de bonnes choses avec la famille et les amis. Ça fait du bien de descendre se ressourcer le temps d’un week-end.




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Sophie GUIOU