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Sorties culturelles / Festival

Rédigé le Lundi 21 Septembre 2015 à 12:15 | Lu 285 fois



Festival Marsatac à Marseille
Marsatac joue avec la houle. À l’heure des crises grises, des timidités tièdes, le festival assume ses élans de liberté. Marsatac 2015 sort de sa coquille. Il ne change pas d’ADN ; il mute perpétuellement. Toujours précurseur. Toujours ambitieux. L’inattendu en étendard. Inspiré et piquant comme jamais, Marsatac 2015 fait souffler ses vents nerveux sur Marseille, les 25 et 26 septembre prochains.
Avis de grand frais dans la Friche la Belle de Mai qu’il transfigure. Le festival y invente des déambulations dont il a le secret : entre grandes scènes incontournables et recoins moites ; platines en embuscade et club éphémère.
Inédite, resserrée autour des musiques électroniques, la programmation 2015 se construit comme une exploration en profondeur. À chaque soir, ses eaux. Le vendredi 25, plongée en mer technoïde : Marsatac convoque les expérimentations d’Audion, aussi bien que l’émotion Tale Of Us et la prêtresse dark-chic-british Paula Temple. Le lendemain, samedi 26, l’esprit mutin-mutant d’une électro barrée, promet d’en entraîner plus d’un par le fond. En bon scaphandrier de l’extrême, Marsatac chope dans ses filets la motrice de la techno minimale Boris Brejcha, la crème de la transe Infected Mushroom, le tropicalisme technoïsant de Clap ! Clap !…
En quête, encore et toujours, du son qui rend vivant, Marsatac capture l’air du temps (à moins que ce ne soit l’inverse). Et aligne – sur la trentaine de groupes invités – des formations jamais vues sous les cieux marseillais : la rareté classieuse de Joy Orbison, l’imaginaire ultrafestif et cintré complet de Ninos Du Brasil, l’afro-techno palpitante de Débruit… Les grosses cylindrées qui en ont sous le capot ne manquent pas non plus à l’appel : Brodinski, Superpoze ou Boys Noize, viennent ou reviennent, en grands complices du festival, lâcher leurs chevaux à Marsatac. Happé par les flux, nappé d’ondes, Marsatac 2015 fait des sensations sa matière première, et de la légèreté son seul objectif. Pour une fête totale. Entre chant des sirènes et ivresse des abysses…
Programmation complète sur le site Marsatac 2015

DÉCOUVERTES MUSICALES

HUSBANDS


Husbands nous vient tout droit de la cité phocéenne et n’a délivré pour l’instant que deux tubes, enfin, titres, euphorisants…
C’est au nom de l’amour de la musique et de celui qu’ils se portent, que Simon de Nasser, Mathieu de Oh! Tiger Mountain et Mathieu (bis) de Kid Francescoli se sont réunis autour d’un projet commun qui porte le nom mystérieux de Husbands. Ce titre intriguant n’est autre qu’un hommage au chef-d’œuvre éponyme de John Cassavetes, le film de 1970… Il n’en faut pas plus pour que Husbands intrigue les oreilles des internautes. C’est avec impatience que l’on attend le premier ep prévu pour le début du mois d’avril, toujours sur leur label Microphone Recordings. Les deux premiers titres sont en écoute sur Soundcloud et on guette sans relâche un futur concert sur leur page Facebook.

NASSER
Loin d’être un énième ersatz de groupe électro-rock, Nasser offre sur les planches une énergie brute qui prend tout son sens dans le son puissant et lourd de cette formation…
Efficacité des beats + urgence électrique, Nasser bouscule les catégories : le deuxième album du trio Nicolas (chant, batterie)–Simon (guitares-claviers)–Romain (machines), renforce cette conviction. #7 est taillé pour la scène comme pour les dancefloors mais trouve surtout sa vérité dans une pugnacité authentiquement rock.

Les Correspondances de Manosque

Les Correspondances n’ont pas de modèle. Elles se sont développées avec la volonté de dépoussiérer un paysage événementiel dominé par des formes traditionnelles et peu inventives (salons du livre, foires du livre…).
Depuis 1999, Les Correspondances inventent ainsi de nouveaux modes de rencontres avec le texte pour mettre en avant une littérature vivante, elles accompagnent de jeunes écrivains et saluent les grands auteurs d’aujourd’hui, elles privilégient les lectures et les croisements.
Fondé sur la rencontre et l’échange, le festival se déploie dans trois directions principales :
— Donner la parole aux auteurs à travers des exercices inédits : lectures, lectures croisées, performances, mais aussi rencontres sur les places de la ville.
— Mettre la littérature en correspondance avec d’autres formes artistiques en faisant aussi appel à des comédiens, des musiciens, des plasticiens pour des créations originales…
— Concevoir un vaste parcours d’écriture à travers une centaine « d’écritoires » pour investir la place publique, redécouvrir le plaisir de l’échange et envoyer des milliers de lettres.

Loin de vous présenter la programmation complète, que vous retrouverez sur leur site Internet, voici quelques projets à ne pas louper ! Attention, ce sont régulièrement des petits lieux, donc réservez !

Moi j’adore ! Les SIESTES MUSICALES par Bastien Lallemant, Maëva Le Berre, Albin de la Simone et Camélia Jordana. Le public peut s’allonger et se laisser bercer par des chansons interprétées en acoustique par Bastien Lallemant et ses invités musiciens, entremêlées de lectures de quelques auteurs du festival. Une expérience d’écoute singulière pour ceux qui restent éveillés, et de détente absolue pour ceux qui s’endorment vraiment !

Un petit défouloir littéraire avec LE BATTLE LITTÉRAIRE, animé par M. J.-F. Penalva (dit Fanfy pour les intimes). Vous aimez lire et parler de vos lectures ? Venez participer à la Battle de critiques littéraires. À vous de jouer ! Pour défendre votre livre préféré, seul ou en groupe, tout est possible : lecture d’extraits, mise en scène, slam, prose, etc. Le tout en trois minutes, pas une de plus !

Dans le magnifique auditorium du conservatoire, lecture musicale de Lazare mon amour (Sylvia Plath) avec Gwenaëlle Aubry, Bastien Lallemant, Theo Hakola, Maëva Le Berre et Léopoldine Hummel.

Notre coup de cœur, LE POTAGER MODERNE au cœur du théâtre Jean-le-Bleu, délice en bouche, déco éphémère… et en plus on y croise des auteurs !

Trente ans de PRELJOCAJ

Depuis sa création en 1985, le Ballet Preljocaj a partagé des aventures humaines et artistiques avec de belles personnalités, marquant chacune une étape fondatrice et inoubliable de son histoire, parmi lesquelles Adel Abdessemed, Azzedine Alaïa, Air, Natacha Atlas, Enki Bilal, Laurent Garnier, Jean Paul Gaultier, Constance Guisset, Fabrice Hyber, Claude Lévêque, Laurent Mauvignier, Pascal Quignard, Karlheinz Stockhausen, Granular Synthesis… Cette expédition chorégraphique n’aurait pu se construire sans l’immense talent des cent dix danseurs qui ont tour à tour incarné la cinquantaine de créations d’Angelin Preljocaj. Un itinéraire traversant des paysages contrastés qui les ont menés jusqu’à Aix-en-Provence où le Pavillon noir, dessiné par l’architecte Rudy Ricciotti, les abrite. La célébration du passé n’est que prétexte… Elle est aussi l’occasion d’annoncer la création de Retour à Berratham d’Angelin Preljocaj ; mais également la reprise de pièces anthologiques : La Stravaganza et Spectral Evidence créées pour le New York City Ballet ainsi que Roméo et Juliette. Les interprètes du Ballet Preljocaj (anciens et actuels) auront bien sûr leur place dans la programmation qui leur est consacrée au mois de septembre.
En septembre, à la Criée, avec Spectral Evidence et La Stravaganza,
et au grand théâtre de Provence avec Retour à Berratham.
Plus d’infos sur les dates et lieux des représentations : /www.preljocaj.org


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